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Découvrez nos 12 propositions pour Laval

La Cité
des Enfants

Soutien
aux aînés

Lutte à l'insécurité
du logement

Lutte à l'insécurité
alimentaire

Lutte aux
surverses

L'immense
déverrouillage

Autobus
gratuit

Mini centres
animaliers

Combler
les vides

Gel
des taxes

Nouveaux
grands projets

Caméras
corporelles

La Cité des Enfants

Laval est la ville du Québec à avoir la plus forte croissance démographique (12,8%) alors qu’1 lavallois sur 5 a moins de 18 ans: soit 88 372 enfants recensés en 2020.

Laval doit donc se doter, en partenariat avec le Gouvernement provincial, d’un hôpital pour enfants:

Québec assumerait l’aile ”Cité des Enfants” (hôpital, clinique pédiatrique sans rendez-vous, vaccination et pédiatrie sociale) et la municipalité se chargerait de l’autre aile qui lui sera attenante: ”La Cité des Parents”, pour que les familles qui devront accompagner leurs enfants, petits-enfants, etc., dans leur épreuve et leur convalescence, soient à proximité d’eux.

La pandémie, combinée à un sous-financement chronique du système de santé, a révélé la fragilité de notre système de santé. De surcroît, un département pédiatrique à l’intérieur d’un hôpital dédié à la covid comme la Cité de la Santé, ne devrait plus être toléré dans l’avenir.

Aussi, en libérant tout un département comme celui de la pédiatrie, davantage de lits seront alors rendus disponibles pour les adultes (rappelons qu’au pire de la pandémie, des arénas, centres communautaires et même des hôtels lavallois, ont été recyclés en hôpitaux de campagne en raison d’un déficit de lits à la Cité de la santé)

Soutien aux aînés

Pour soulager la solitude de nos aînés et en même temps pour stimuler économiquement l’industrie artistique, les résidences pour aînés (RPA) qui le souhaitent, seraient ponctuellement transformées en salles de spectacles, ou tour à tour des artistes (professionnels ou pas) se produiraient régulièrement.

La Ville tiendrait des auditions pour recruter et employer comme travailleurs autonomes, des artistes issus du milieu artistique professionnel, mais aussi de simples citoyens dotés de suffisamment de talents et de disponibilités pour offrir une performance de 45 à 60 minutes.

Rappelons que Pierre Anthian est le fondateur de la Chorale de l’Accueil Bonneau, dont il a été le directeur artistique pendant 7 ans: ce collectif chantant qui a sorti 54 itinérants de la rue, a donné plus de 1600 concerts de 1996 à 2003, dont la plupart dans des résidences pour aînés, CHSLD et autres lieux rassemblant des personnes vulnérables et dans le besoin.

Lutte à l'insécurité du logement

La crise sanitaire et la crise économique qu’elle a entraînée, révèlent la fragilité d’accès à un logement sécuritaire et abordable.

Laval ne peut plus attendre après les subventions gouvernementales et doit prendre ses responsabilités en faisant preuve de leadership, de créativité et d’audace.

En tant que conseiller municipal, Pierre Anthian avait proposé en 2016 de faciliter l’accès à la propriété pour des familles ou des personnes à faible revenu: des maisons alternatives faites par exemple de conteneurs maritimes ou d’autres matériaux.

Malheureusement, le parti de MM. Demers et Boyer a bloqué cette proposition en votant contre.

À une époque cruciale ou la pénurie de logements n’est plus tolérable, Laval se doterait de parcs de maisons alternatives et agirait comme facilitatrice auprès de familles, couples ou individus souhaitant accéder à la propriété pour moins de 100 000$, terrain inclus.

Lutte à l'insécurité alimentaire

30% du territoire lavallois est agricole, mais malheureusement une très grande partie n’est pas cultivée (84%). La Ville de Laval possède des milliers d’hectares de terres agricoles: il y a là un vide à combler pour résoudre le gaspillage de cette sous-utilisation d’une précieuse richesse qui pourrait faire de Laval une ville nourricière.

Ces terres agricoles municipales seraient donc divisées en parcelles de 100m carrés et remises gratuitement à chaque famille ou citoyen qui en fera la demande pour exploiter et cultiver son propre jardin potager (100m carrés = 320 kg de fruits et de légumes par saison).

Au milieu de ces terres situées dans les quartiers de Sainte-Dorothée, Fabreville, Auteuil ou Saint-François, des fermes municipales équipées permettraient à des spécialistes agronomes de la Ville d’accompagner les citoyens dans leur apprentissage et leurs efforts visant l’autonomie alimentaire. Pour information: une famille de 4 personnes peut économiser jusqu’à 4000$ par année en produisant elle-même ses fruits et ses légumes, sur une parcelle de 100m carrés.

Cette utilisation des sols en les cultivant, permettrait aussi la rétention des eaux de pluie sur place, au lieu de se déverser dans un réseau d’aqueduc municipal déjà saturé, d’accentuer le défi des surverses et d’augmenter le volume des rivières qui provoque les inondations.

Lutte aux surverses

Nous savons que pour régler le trop-plein en eaux usées et boueuses que la Ville rejette régulièrement dans les rivières, il en coûterait 400M$. Ces déversements sont extrêmement dommageables pour la santé et pour l’environnement. Pour notre santé, mais aussi pour celle de toutes les municipalités en aval qui subissent les conséquences du déversement de nos eaux usées. Mais on apprend aussi que les 435 000 citoyens qui vivent à Laval consomment collectivement 11 milliards de litres d’eau en prenant leur douche, leur bain ou en faisant fonctionner leur toilette.

Un programme serait donc offert aux citoyens qui souhaitent y participer: s’équiper de pommeau de douche à faible débit et de toilettes à faible débit. Cette mesure pourrait faire économiser jusqu’à 5,5 milliards de litres d’eau par an et ainsi éviter la construction d’une nouvelle usine d’eau potable, tout en éradiquant l’enjeu des surverses (avec les avantages pour la santé, pour les dépenses publiques et personnelles et pour l’environnement). Aussi, la Ville offrirait à ceux qui le souhaitent, de changer leur toilette dont le réservoir a une capacité de 6 litres, pour une nouvelle toilette avec un réservoir de 4 litres.

En contrepartie, la Ville remettrait un incitatif en réduction de taxes (pour les propriétaires) et réduction de loyer (pour les locataires). En faisant économiser des dizaines de millions à la Ville (en évitant la construction d’une nouvelle usine d’eau potable) cette dernière pourrait récompenser ceux qui y auront contribués, en leur faisant profiter de ce programme éco-fiscal.

L'immense déverrouillage

Laval doit souvent composer avec sa réputation de ”royaume du char”, alors que 487 552 véhicules de promenade  circulent sur 5 autoroutes, traversent plusieurs ponts, et occupent largement les rues et les stationnements de la municipalité.

La situation est d’autant plus préoccupante aux heures de pointe, alors que la congestion est responsable de 69% des GES, des problèmes de santé et de stress, et du gaspillage de temps et de carburant dans les bouchons quotidiens. Laval pourrait lancer un projet-pilote: un incitatif financier qui consisterait à subventionner les paiements de l’auto de chaque ”conducteur désigné” qui accepterait de prendre en charge 3 passagers qui habitent dans son quartier.

À terme, si 10 000 chauffeurs désignés se manifestent, 30 000 autos seraient extraites du trafic quotidien, permettant ainsi à chaque passager de faire des économies de 4500$ et plus par année en évitant d’avoir un 2ème véhicule. Par le fait même, les stationnements incitatifs et les rues résidentielles autour des stations de métro et des gares seraient moins encombrés.

Autobus gratuit

La Ville de Laval donne plus de 100M$ par an à la STL, pour des autobus qui sont pratiquement vides en dehors des heures de pointe. Pierre Anthian, dont le transport en commun est le principal mode de déplacement depuis 31 ans, a remarqué qu’il n’y a qu’entre 1 et 13 passagers à la fois dans les autobus de la STL, en dehors des heures de pointe.

Le transport en commun devrait être gratuit en dehors des heures de pointe, pour encourager l’utilisation de l’autobus, réduire les GES, soutenir les personnes vulnérables, immigrantes, sans emploi, à se déplacer librement et gratuitement et ainsi favoriser la socialisation, l’intégration, l’éducation, l’employabilité et prévenir les problèmes de santé mentale.

Mini centres animaliers

Comme vous l’avez remarqué dans les propositions de Ma Ville Maintenant, nous souhaitons que le citoyen soit un acteur à part entière dans le développement de sa ville, en lui remettant des incitatifs financiers (pourquoi remettre une partie de la richesse de la Ville à des entreprises privées, lorsque l’on peut déléguer certaines choses que peuvent faire les citoyens?)

La question de la politique animalière ne fait pas exception:

Au lieu de construire un centre animalier central de 15M$ ou de donner des contrats de plusieurs millions à des centres de services animaliers, nous offririons aux citoyens qui le souhaitent (en les rémunérant) la possibilité d’être famille d’accueil et ainsi de prendre en charge temporairement (3 à 4 semaines) des animaux qui leur seront confiés dans le but de les préparer à l’adoption: socialisation, accompagnement pendant leur quarantaine et convalescence suite au vermifugeage, micropuçage et stérilisation.

La capture des animaux, les frais vétérinaires et la nourriture, seraient assumés par la Ville et une allocation de 100$ par animal serait versée aux familles et citoyens souhaitant participer.

Combler les vides

Pierre Anthian et son équipe souhaitent bien sûr combler le 7 novembre 2021, le vide politique qu’il y a à Laval. Mais ils souhaitent aussi combler un vide administratif en remplaçant la direction générale de la Ville et plusieurs autres hauts fonctionnaires.

Combler le vide politique.

Constat: en tant qu’élu et pour avoir activement questionné les administrations Vaillancourt-Duplessis-Demers-Boyer ces 10 dernières années, Pierre Anthian a fait le constat que la partisanerie était un petit cancer lavallois qui ronge la démocratie et alimente le cynisme, rendant les mécanismes municipaux contre-productifs. Ce qui favorise les climats malsains et entraîne d’importantes pertes financières à la Ville.

Propositions pour remédier au problème:

  1. Dissoudre ”Ma Ville Maintenant” (MVM) après les élections (dans l’éventualité que ce parti soit porté au pouvoir) et laisser chaque élu devenir indépendant, neutre pendant tout leur mandat, pour éviter qu’aucune ligne de parti susceptible de biaiser son jugement soit imposée.
  2. Créer un comité exécutif multi partis, composé d’un élu de chaque parti de l’opposition.
  3. Ne présenter aucun candidat de MVM dans les districts de Fabreville, Chomedey et (LC), pour faciliter l’élection de Claude Larochelle, Aglaia Révélakis et d’un(e) élu(e) de Laval Citoyens, qui formeraient éventuellement le nouveau comité exécutif, avec un élu du Mouvement lavallois.


Combler le vide administratif:

Constat: la multiplication d’erreurs administratives visées par plusieurs rapports accablants de la vérificatrice générale et autres observateurs, l’augmentation de 25% des appels au 311, l’augmentation de 28% des plaintes à l’Ombudsman, les décisions malheureuses en lien avec l’environnement (sacrifice des boisés), l’urbanisme (bordures de trottoirs bleues et blanches) Service des grands projets (négligence ayant fait dérayer le Complexe aquatique) et les travaux publics (crise du déneigement de l’hiver 2018-2019) et relation de travail et négociations difficiles avec l’employeur ayant mené à de nombreuses manifestions et conflits de travail.

54% des signalements reçus par la police de l’éthique et de l’intégrité (BIEL) proviennent d’employés et d’élus de la Ville, etc., nous indiquent qu’un changement de garde administratif s’impose à Laval. Toutefois les nouveaux hauts fonctionnaires seront recrutés à l’interne: ce qui n’entraînera aucune nouvelle embauche.

Gel des taxes

Grâce à une meilleure gestion des surplus accumulés au fil des ans (1 demi milliard $) excédent accumulé, réserves financières, fonds réservés et récupération de l’argent de la corruption, doublé d’un dégraissage des fonds publics, permettraient une reconduction d’un gel des taxes année après année.

Exemples de dégraissages:

  • Il y a 8 ans, le service des communications avait un budget de 4M$. Aujourd’hui il est de 16,2M$.
  • Une multitude d’évènements mondains et autres sont organisés par la Ville, sans égard à la facture. Certains observateurs ont d’ailleurs dénoncé ces “bar open” (par exemple, les soirées pour récompenser nos bénévoles coûtent 300 000$ par soirée, pour récompenser 1100 bénévoles en leur offrant un repas 5 services suivi d’un spectacle. Aucun bénévole n’accepterait, s’il en connaissait le prix, de consommer en une soirée le budget annuel de l’organisme pour lequel il fait du bénévolat (ce que nous proposons: au lieu de se limiter à honorer 1100 bénévoles, serait d’inviter 10 000 bénévoles à participer à une grand soirée Hommage, dans une Place Bell que les Lavallois(e)s ont payé 150M$, sans repas de luxe, mais avec une animation relevée et authentique, et avec des artistes locaux pour récompenser ceux qui donnent si généreusement de leur temps, talents et énergie à notre communauté.
  • Autre exemple: Avant chaque conseil de ville, les élus se font livrer un buffet somptueux avec maître d’hôtel, totalisant 23 000$ par année (pourtant chaque élu reçoit une allocation non imposable pour assumer ce style de dépenses. Ces livraisons de buffets seront annulées et chaque élu sera invité à préparer sa boîte à lunch, comme le font à leurs frais chaque jour les parents et enfants, avant d’aller au travail ou à l’école)
  • Ce ne sont que quelques exemples: une analyse approfondie des dépenses superflues de la Ville devra être entamée.

Nouveaux grands projets

Le service des grands projets serait mis sur pause afin de favoriser les nouveaux grands projets qui seront la priorité de la nouvelle administration:

ENTRETIEN, AMÉNAGEMENT ET PROTECTION DES RUES, DES TERRAINS PRIVÉS, DES PARCS ET DES BOISÉS:

  1. Resurfaçage des rues.
  2. Installation et réparation des trottoirs.
  3. Déneigement et nettoyage réguliers, respectueux et consciencieux des rues et des terrains privés: Plus aucune neige ne sera soufflée sur les terrains privés, ce qui provoque leur contamination et la destruction des arrangements floraux. La neige sera systématiquement transportée, sans frais supplémentaires, comme cela se fait dans d’autres quartiers.
  4. Réévaluation de certaines pistes cyclables dangereuses qui favorisent la congestion sur les grands axes.
  5. Protéger nos boisés, berges et golfs au même titre que le schéma d’aménagement protège les terres agricoles: nous apprenons que 84% de ceux qui ont choisi Laval ces dernières décennies, l’ont fait pour ses espaces verts. Il n’est pas honnête de détruire cette nature qui a pourtant attirée ces dizaines de milliers de citoyens. On fait de la fausse représentation rétroactive, ce qui décourage la rétention des Lavallois, dissuade de nouveaux citoyens de s’installer à Laval et favorise l’étalement urbain. Laval est arrivée à un point de rupture, où le fragile équilibre entre la Nature et l’urbanisation est compromis. Pour ces raisons, Laval devrait statuer sur un règlement ou un moratoire pour protéger intégralement les boisés, les berges et les golfs.


Par conséquent, au lieu de se lancer dans de grands projets qui accaparent ressources financières et humaines (usine de biométhanisation: 220M$, complexe aquatique: 125M$, Grande bibliothèque: 180M$, centre animalier: 15M$, etc.) la Ville devra, de façon responsable, choisir ces grands projets qui comptent au quotidien.

Caméras corporelles

Les policiers du service de police de Laval (SPL) seraient équipés de caméras corporelles, pour les protéger, protéger la population et faciliter le processus judiciaire.

Des observateurs notent que Laval connait une augmentation de cas de profilage racial, de bavures policières et de criminalité (Laval a le 2ème plus haut taux de voies de fait de tout le Québec)

Des évènements ont démontré que sans enregistrement vidéo, le policier américain qui a tué George Floyd n’aurait jamais été condamné et qu’à Montréal, M. Camara n’aurait pas été emprisonné injustement pendant 1 semaine, suite à une bavure policière.